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Solidarité
Publié le jeu, 29/10/2015 - 15:38

3900 parents témoignent

Ce sondage a été réalisé sur internet : 3 894 familles ayant au moins un enfant scolarisé en primaire (maternelle et élémentaire) en école publique ont répondu. Dans notre échantillon, 63% des enfants participent aux nouvelles activités périscolaires (NAP). Les autres n’y participent pas, soit pour rentrer plus tôt à la maison (23%) soit parce que les activités sont jugées inintéressantes (23%). Seuls 6% des parents avancent la question du coût comme justification à la non-participation aux NAP, mais on constate que quand un des parents ne travaille pas, la participation aux NAP est moindre (66% de participation quand les 2 travaillent contre 46% quand au moins un des deux ne travaille pas). Les activités semblent qualitatives et diversifiées : 76% des enfants ont fait des activités artistiques et culturelles (théâtre, cinéma, sculpture…) et 74% des activités sportives (football, tennis, volley…). Dans 34% des cas, les activités proposées à l’école sont payantes.

Un intérêt marqué pour les activités mais une réforme encore mal comprise

D’après leurs parents, 77% des enfants apprécient toutes ou certaines activités proposées, les parents jugent à 53% que le personnel qui encadre les NAP est plutôt compétent. Cependant, la majorité des parents n’a pas encore vu l’intérêt de la réforme en matière de bien-être de l’enfant : 69% des parents ont même l’impression que la réforme a, sur ce point, un effet négatif.

Pour 79% des parents interrogés, la réforme a eu un impact sur l’organisation de leur vie familiale (qu’ils jugent à 87% négatif). 62% des parents déclarent avoir changé leur organisation professionnelle.

Des efforts d’information et d’accompagnement des familles

Chaque réforme apporte son lot de changement… reste à savoir si les familles vont pouvoir adapter leurs organisations familiales et professionnelles à ces nouveaux rythmes scolaires et intégrer ses conséquences financières. Pour l’UNAF, ce sondage conduit à plusieurs pistes d’action :

  • Les établissements scolaires et les communes doivent trouver des aménagements pour mieux fluidifier les différents temps des enfants. Ils doivent améliorer la communication auprès des parents et insister sur l’intérêt pour l’ensemble des enfants de bénéficier de ces nouvelles activités.
  • Les entreprises ont aussi un rôle à jouer pour mieux prendre en compte les contraintes des parents (horaires, temps partiels…).
  • Les communes doivent veiller à une offre d’activité qui puisse effectivement inclure tous les enfants, quelle que soit leur situation (transport, âge, nombre de place en suffisance). Le coût pour les familles ne doit pas constituer un frein à la participation et si les activités doivent être payantes, elles doivent être soumises au quotient familial, ce qui  n’est pas toujours le cas.

L’étude complète est adressée à la Ministre de l’Education nationale, et à celle de la Famille et transmise au comité de suivi de la réforme.                                                                          

 

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